Logements : urbanisation massive

Une opposition courageuse

Vos élus d’opposition prennent des positions cohérentes avec le programme pour lequel ils ont été élus, signe de leur courage, de leur lucidité et de leur esprit tourné vers l’intérêt des Norvillois et non leur intérêt personnel.

Ainsi, nous avons refusé de voter le plan local d’habitat (PLH) qui prône l’urbanisation massive et non concertée de notre région et confirme le plan local d’urbanisme (PLU) de La Norville.

Des conséquences importantes

Les conséquences de cette évolution vont être importantes, car, d’ici 2014, nous devrons construire 280 logements (+17%), dont 250 dans le nouveau quartier dit du Souchet (dont 100 logements sociaux).

Les Norvillois sont-ils prêts à en subir les conséquences : bétonnage de nos champs, augmentation importante de la population et du nombre de véhicules, éloignement des transports en commun,  … ?

Pensez-vous que nos infrastructures sont adaptées ?

Réalistes mais pas fatalistes

Le besoin de logements sociaux ne justifie pas l’édification d’un nouveau quartier. Il y a d’autres voies plus respectueuses de notre qualité de vie.

La réalité est que nos aînés et nos enfants ont du mal à trouver des logements à leur mesure et que nous avons des réserves foncières dans le périmètre déjà construit dans des endroits ne remettant pas en cause nos espaces verts vitaux, proches des facilités (transports, commerces, médecins, …).

La vérité est que le plan de nos élus municipaux ne correspond pas aux besoins de notre population.

Nous ne pouvons accepter n’importe quoi. Construire, oui, mais pas n’importe où et n’importe comment.

La course à l’échalote

Chacun y va de son petit plan pour gagner de la taxe et vous faire croire que c’est le seul moyen de sortir la commune de l’ornière financière dans laquelle elle se trouve.

Commençons par revoir les priorités et par répondre aux besoins des Norvillois.

Est-ce vraiment une honte de voir notre population faiblement augmenter ? N’est-ce pas justement ce qui fait le charme de notre village et de notre région où la nouvelle population vient chercher le calme et la qualité de vie ?

L’alibi budgétaire

Certains estiment qu’augmenter le nombre de logements, c’est uniquement augmenter les entrées d’impôts. C’est également augmenter les charges et les contraintes.

Pensez-vous vraiment qu’une commune dont les finances sont mal gérées le sera mieux avec plus de budget ?

Une opposition pragmatique

Hélas, le nouveau quartier va se faire. Mais il est encore temps pour les Norvillois de faire entendre leur voix, car ce n’est pas le mode de concertation habituel de notre Maire qui va vous donner la possibilité de donner votre avis.

Alors, tant qu’à faire un nouveau quartier, autant nous engager vers l’avenir. L’avenir, c’est l’intégration des nouvelles énergies, la construction de logements avec des produits moins énergivores, les éco-quartiers intégrant des logements sociaux, les liaisons douces favorisant piétons et vélos, les transports moins polluants, la proximité des facilités pour nos populations en situation difficile et la création d’entreprises et de commerces adaptés et proches de la population.

Tout cela est réalisable et bénéficierait de subventions importantes. Ce n’est pas ce qui est demandé dans le cahier des charges daté de juin 2008, que nous avons étudié.

Nous battre pour nos enfants

Nous avons choisi de jouer notre rôle d’opposants, parce que nous avons des convictions fortes et ne voulons pas décevoir celles et ceux qui nous ont fait  confiance en mars dernier.

Nous avons choisi de nous battre pour la sauvegarde de notre qualité de vie, non par obnubilation forcenée, mais pour nos enfants, pour leur laisser un  village ou il fait bon vivre.

La voie n’est pas facile, car nous devons avancer au milieu de ceux qui disent tout et font n’importe quoi et de ceux qui disent tout et son contraire, sans rien faire.